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31 mai 2007

Le livre de Caïn partie 6

Passer une nuit à réfléchir n'est jamais bon, on tourne, se retourne, on ne s'endort pas.
Il faut dire que les ronflements de Robert n'aident pas. On peut dire qu'il a vraiment une vie de chien : Dormir, manger et...
Je vous vois venir! Non, pour ça rien à craindre. Comme on dit le chien imite son maître. Si je n'ai pas de femme dans ma vie, Robert n'en a pas non plus. Il ne manquerait plus que ça d'ailleurs une chienne et des chiots, je vois ici le tableau.
Bien que chienne, je peux donner aussi ce doux noms à mon ex.

Au bout d'une série de retournement qui me firent penser à fixer une dynamo à mon lit, je réussi tant bien que mal à passer la nuit, quand soudain au petit matin...

"Ding Ding"

Décidément, il faut que je change cette sonerie de porte, vous ne trouvez pas qu'elle est ridicule?
Bon, j'enfile vite mes vêtements et je vais ouvrir.

la personne qui se trouvait devant moi après l'ouverture de la porte, était de taille moyenne, plus petite que moi, vêtut d'un constume à rayures noirs et blanches, une cravate noir, un pantalon et des chaussures noirs, sur sa tête tryhomphait un petit chapeau melon noir lui aussi. Il portait à la main une petite valise dont je vous laisse deviner la couleur.

"Monsieur Leburton?"

"Oui c'est moi! Vous êtes?"

"Désireux de vous parlez"

Décidément ce garçon était très joviale. Mon premier sentiment était de le laisser devant ma porte. Mais à la vue de son petit visage et de ses petites moustaches noirs, je ne pu résister à l'envie de le voir plus longtemps et je le fit entrer dans mon salon.

"Vu que vous semblez pressé je ne vous propose rien à boire?"

Il me regarda étourdit puis me lança : "Je veux bien un verre d'eau merci"

N'ayant pas envie de le laisser trop longtemps seul, le pauvre homme se contenta d'un verre d'eau du robinet le plus proche.

"Alors Monsieur l'inconnu, que puise-je faire pour vous?"

"Excusez moi monsieur Leburton, je m'appel John Vanshëlhufel. Je travail à l'ambasade Suisse de Belgique et j'ai quelques questions à vous poser."

Le temps qu'il me donne son nom j'avais déjà décroché, je remerciais déjà ses parents de lui avoir donner un prénom facile.

"Je vous écoute monsieur van euh Je peux vous appelez John?"

"Certainement oui, vous n'êtes pas le premier a éprouver des difficultés avec mon nom! Voilà ma question est très simple que pouvez-vous me dire sur le professeur Vigaux?"

Surprenante question, pourquoi cette personne, employé d'ambasade, me demandait des renseignements sur mon ami Vigaux?

Je suis méfiant. D'autant plus méfiant que la dernière fois que j'ai dis un mot de trop je me suis retrouvé au chômage.

"Ma fois je peux vous dire que c'est un très grand historien, suisse comme vous. Je le connais depuis dix ans environs."

"Vous ne l'avez jamais entendu parler de réunion secrète, de groupement patriotique?"

"Non, pourquoi?"

Mon invité avala son verre d'eau d'un coup, se redressa dans son fauteuil et me regarda fixement dans les yeux.

"Monsieur Leburton, les services de renseignements de mon pays ont toutes les raisons de croire que Monsieur Vigaux fait partie d'un groupement terroriste ayant pour but le renversement du pouvoir en Suisse.!"

Il faut que vous sachiez qu'il n'y a pas plus pacifique de Vigaux, il serait imcapable de tuer une mouche alors vous pensez bien quand ce petit bonhomme m'annonce qu'il pourrait être un terroriste je lui ai ris au nez.

"Un terroriste? Michael? Vous rigolez là? C'est totalement impossible. Monsieur John je crois que vos services de renseignements sont complètement à côté de la plaque."

Mon homme se redressa, vexé sans doute que je puisse mettre en doute les compétences de son service.

"Monsieur Leburton, je vous assure que je ne rigole pas ! D'ailleurs monsieur Vigaux fait l'objet d'une étroite surveillance."

Il me tendit une série de photos couleurs. On pouvait clairement voir le professeur en compagnie d'autres personnes toutes de dos. il ajouta:

"Regardez, l'homme a qui s'adresse monsieur Vigaux s'appel Jacky Knuper il est le chef d'un groupe terroriste s'appelant " le groupement pour une Suisse supérieur" c'est un fanatique qui pense que la Suisse doit dominer le monde."

"Il y a des fous partout ! Mais je ne vois pas en quoi le professeur peut-être impliqué dans cette affaire et surtout ce que vous venez faire chez moi? Vous n'imaginez quand même pas qu'il y a un rapport, si lointain soit-il, entre cet individu, mon ami Vigaux et moi?"

Calmement il me reprit les photos des mains et me regarda en souriant.

"Je suis venu vous demander un service, d'après ce que je sais vous êtes au chômage. Je vous propose de travailler pour nous à la recherche d'information historique qui pourrait avoir un rapport avec cette affaire"

"Et que dois-je rechercher?"

"Toute les informations sur le livre de Caïn !"

Incroyable non? cette homme venu de nul part pour me poser des questions sur le professeur Vigaux puis qui me propose de travailler pour eux à la recherche du livre de Caïn. Que faire? Je ne pouvais pas trahir mon ami. Pourtant j'ai la sertitude que moi seul peux l'aider à sortir de ce mauvais pas.

"Eh bien monsieur, vous me flaté de penser à moi, j'accepte avec plaisir votre proposition!"

"Parfait, rendez-vous demain à l'ambassade de Suisse. Bonne journée"

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