Le livre de Caïn partie 10

Sortir d'un hôpital quand on est en parfaite santé, cela n'est déjà pas facile, mais un jambe presque inutilisable tellement elle me fait souffrir, c'est encore pire!

Après une nombre incalculable de tour et de détour dans les couloirs de l'hôpital, plongeant dans les chambres de parfait inconnu à la vue du moindre petit infirmier, regardant derrière, devant, sur la gauche ou la droite, guetant le moindre bruit, Nous voici enfin en dehors de cet hôpital.
Maintenant il fallait fuire, fuire très vite et très loin. Malgrès son âge le professeur Vigaux était un très grand sportif, et avec ma jambe dans cette état je ne pouvais le suivre. Voilà pourquoi, rapidement après notre sortie, nous avons sauté dans un taxi. C'est dans celui-ci que nous nous trouvons actuellement.

"professeur, où allons-nous?"

"Chez vous, on passe prendre Robert et nous téléphonons à madame Valentine pour lui faire part de nos projets. ensuite nous trouvons un endroit calme et sur pour ouvrir le Livre."

"Pourquoi tenez-vous tant à récupérer mon chien? il peut rester seul chez moi!"

Le regard du professeur se fit plus sombre, le ton de sa voix plus grave.

"Non! Ils ont fait exploser ma maison, ils feront de même pour la vôtre. Robert est en danger comme nous. De plus nous aurons besoin de lui pour nous défendre en cas de problèmes."

Il est vrai que j'avais dressé mon chien pour me défendre en cas d'attaque. Le professeur le savait et sa protection nous donnais une petite chance en plus contre ses terroristes.
je sais ce que vous allez me dire, un chien contre une bande de terroriste anragé c'est un petit peu maigre. Mais le professeur est vraiment décidé à en découdre, et même si nous nous retrouvons à un chien contre six bombes je vais courir le risque de le suivre. Après tout ma vie et l'avenir du monde était peut-être entre les mains de ce savant un peu fou.
Chez moi, je retrouvai mon salon dans le même état que le jour ou je l'ai quitter, sale, mes affaires étalé un peu partout et le chien son mon fauteuille.

"Vous voilà donc chez moi professeur, cela fait un long moment que vous n'étiez plus venu."

"Et je viens de me souvenir pourquoi! Maintenant que je n'ai plus de maison, je devrais demander à ma concierge de venir faire le ménage chez vous. en plus elle n'a rien à faire pour le moment sa maison étant légérement effrondré"
L'humour du professeur était parfois déconcertant. Moi je n'ai vraiment pas envie de rire quand je pense  à la quantité indéfinisable de terroriste qui veut ma peau. Enfin, lui au moins garde le moral.
Je ne résiste pas à l'envie d'ouvrir tout de suite le livre de Caïn. Je sais que le professeur est aussi avide que moi de savoir ce qu'il contient de si important pour que la moitier de la Suisse soit à notre poursuite.

"Professeur, il n'y a personne dans la maison. Si vous voulez nous allons dans mon bureau et..."

"Coryez-vous que cela soit raisonable?"

"Oui ? Après tout nous devons savoir ce qu'il contient. J'aime autant le savoir avant de partir je ne sais où."

"Bon, soit"

Le professeur entra dans mon bureau et ouvrit sa la malette qui contenait le livre et qu'il avait emporté avec lui depuis l'hôpital.

Il décrocha les deux vis qui coiçait la fermeture du livre et tourna une sorte de clé moulé dans la couverture. Le Livre s'ouvra d'un coup, comme si on l'avait lu il y a deux minutes à peine.

"Stop"

"Mais enfin Gaston qu'est-ce qui vous prend? vous m'avez fait peur!"

"Professeur, vous souvenez-vous de ce que vous m'avez dit au sujet de cette poudre blanche?"

"Qu'il s'agissait d'un champigion allusinogène. Vous avez raison, mieux vaux prendre ses précautions! Allez me chercher des gants et des mouchoirs."

"J'ai mieux que des mouchoirs professeur, j'au deux marsques à gaz!"

"Vous ne pensez pas que c'est un peu beaucoup? D'accord allez vite me les chercher"

c'est quand on chercher rapidement quelque chose qu'on ne les trouves pas! Dans ce cas-ci je crois avoir fouillé toute la maison pour enfin, loi de la vexation, mettre dans la main dessus dans le dernier endroit où j'ai cherché.

J'enfilais donc, tout comme le professeur, le fammeux masque à gaz et les gants qui devaient mes protéger contre les attques du champignion. Nous pouvions enfin ouvrir le livre en toute sécurité.

Les pages du livre étaient toute en argent fin, j'avais beau m'y attendre le sectacle de ces pages brillantes étaient incroyable. Sur chaque page on pouvait lire des symboles. Je ne suis pas expert en ce dommaine mais je crois reconnaitre des symboles egyptiens. Chaque pages étaient découpées en deux parties, l'une avec des symboles egyptiens, l'autre avec une écriture que je ne pouvais pas identifier. un mélange de dessins et de lettres que seul, à mon avis, celui qui les avaient écrit pouvait comprendre.
De temps en temps je retrouvais sur le livre le même symbole que sur le mur de la gare : un animal et une flamme. le professeur semblait comprendre bien plus que moi la signification de toute cette littérature. Le plus simple est donc de lui demander des explications.

"Professeur ? comprenez-vous la signification de ces symboles"

en se retournant vers moi, les yeux affolés il me lança:

"C'est terribile Gaston ! ce livre date d'avant le déluge. Il parle de guerre, de vengeance et surtout il pourrait bien changer la face du monde."

"Comment ça? expliquez-vous"

Par la même occasion j'invitais mon ami à prendre place sur une chaise tandis que moi, je prennais possesion du divan.

"Voyez-vous Gaston, ce livre aurait été ecris par Caïn, il dit qu'il a été exclu de l'eden et qu'il veux se venger des hommes.
Ensuite il raconte une Histoire. Il dit qu'il a un jour rencontré un pharaon d'egypte. Celui-ci avait pour ambition de conquérir le monde. A eux deux ils ont créer un poudre magique pouvant influencer, avec l'aide de puissant mages, la volonté des gens. Savez-vous qui était ce pharaon?"

"Non je ne vois pas"

"Seth. L'autre frère de Caïn ! Ensemble ils écrient ce livre donnant la méthode à suivre pour être certain de déclancher une guerre et d'en être le vaincqueur."

"Désolé de vous contredire ou de contredire le livre. Mais si j'en crois l'histoire autant Napoléon qu'Hitler on fini par perdre, hors nous savons qu'ils ont eux ce livre en main."

"A votre avis pourquoi?"