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1 mars 2011

J'accuse (redif)

Majesté, sire,

J'espère qu'un jour, vous me pardonnerez que,  de mon insignifiante position de citoyen de notre beau pays, je vous écrive cette lettre.
Mais votre honneur, notre beau pays, dont vous êtes le garant des frontières, se meurt.
Peut-être un jour, dans un exil que je vous souhaite court, vous vous remémorerez ces moments tragiques qui ont précipités le destin de la Belgique.
Là, peut-être, chercherez vous les coupables de cette tragédie

Ne chercher plus, Majesté, les coupables se trouve ici:

    J'accuse le sieur De Waever de manipulations, de pensées nationalistes indignes et de blocage systématique.
    J'accuse le gouvernement flamand de s'être rendu complice, tout au moins par faiblesse d'esprit, de cet individu précité.
    J'accuse le gouvernement wallon d'avoir eu la possibilité d'éviter le drame, mais pour des raisons vénales de s'être rendu coupable de ce crime impardonnable qui aura pour conséquence la fin de la Belgique
    J'accuse le peuple belge de pacifisme béa, qui pour préserver le prix de ses ivresses n'a pas bougé le petit doigts quand les géants se sont partagés les restes du pays.
    J'accuse le sieur Di Rupo de négociations stérils, de palabre interminable dans le seul but de préserver ses avantages.
    J'accuse les Milquet, Javeaux et Reynders des mêmes maux.
    J'accuse la presse des deux régions de n'avoir pris aucune mesure patriotique, d'ajouter à la haine ambiante leur mots acerbes.
    J'accuse enfin l'Union européenne d'immobilisme opportun, de tractations financières intéressées et de démocratie facile.
    En portant ces accusations, je suis conscient de jetter une bouteille, vide, dans l'océan médiatique du XXIe siècles. Ces personnes que j'accuse, je ne les connais pas, elles ne me sont connues que grâce à cette liberté de la presse si cher au démocratie et au nom duquel on a détruit le pays que j'aimais.    Je n'ai qu'une passion, mon pays.
    Veuillez agréer, Majesté, l'assurance de mon profond respect.

Librement inspiré de "j'accuse" d'E. Zola

 

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