J'ai fais un rêve

J'ai fais un rêve. C’est un rêve profondément ancré dans le rêve belgicain.
Je rêve que, un jour, notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable
réalité de son credo : "Nous tenons ces vérités pour évidentes par
elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux."

Je rêve que, un jour, sur le sable d'ostende, les fils des anciens
combatants de l'armées belge pourront s’asseoir ensemble à la table de la
fraternité.

Je rêve que, un jour, la région flamande, tout brûlant des feux de
l’injustice, tout brûlant des feux de l’oppression, se transformera en oasis
de liberté et de justice. Je rêve que nos enfants vivront un jour dans un
pays où on ne les jugera pas à leur langue mais à la nature de leur
caractère. Je fais aujourd’hui un rêve !

Je rêve que, un jour, même à Antwerpen, Gent, Brugge, Hal, Villvoorde où le
racisme est vicieux, où les bourgemestres ont la bouche pleine des mots
"régionalistation" et "séparation", un jour, oui justement en ces villes,
les petits garçons et petites filles wallonnes, les petits garçons et
petites filles flamandes, pourront tous se prendre par la main comme frères
et sœurs. Je fais aujourd’hui un rêve !

Je rêve que, un jour, tout vallon sera relevé, toute montagne et toute
colline seront rabaissés, tout éperon deviendra une pleine, tout mamelon une
trouée, et la gloire de l'humanisme sera révélée à tous les êtres faits de
chair tout à la fois.
Je rêve que, décidé de sortir du despotisme flamangant, tous les belges du
nord comme du sud se lève d'une seule voix, d'un seul corp pour hurler leur
haine envers ces individus racistes et exclusifs !


Telle est mon espérance. Telle est la foi que je remporterai dans le Sud.

et si la Belgique se veut une grande nation, il faut faire sonner la cloche
de la liberté sur les beaux et riches palais de nos gouvernements.


Faites la sonner sur les puissantes montagnes de l’État. Faites la sonner
sur les hauteurs d'Arlon. Faites la sonner sur les sables nord. Faites la
sonner sur les hauteurs de Liège. Faites là sonner aux bords des mines du
Limbourg. Mais cela ne suffit pas.

Faites la sonner sur notre capitale. Faites la sonner au siège de la NVA.
Faites la sonner sur chaque chaque parti politique et sur butte du Lion,
faites la sonner au flanc de chaque côtes du pays.

Quand nous ferons en sorte que la cloche de la liberté puisse sonner, quand
nous la laisserons carillonner dans chaque village et chaque hameau, dans
chaque région et dans chaque cité, nous pourrons hâter la venue du jour où
tous les enfants du Bon Dieu, les flamands et les wallons, les bruxellois,
les gentils, les catholiques et les protestants, pourront se tenir par la
main et chanter les paroles du vieux "spiritual" noir : "Libres enfin.
Libres enfin. Merci Dieu tout-puissant, nous voilà libres enfin."



Merci à Martin Luther King pour sont inspirations...