Le livre de Caïn partie 8
Le professeur n'était toujours pas remis de ses émossions. Manifestement la peur était toujours présente. J'avoue que moi aussi j'ai peur. L'idée d'un champignion pouvant contrôler mon esprit n'est pas des plus réjouissante et je ne sais pas ce que l'avenir me réserve. Mais pour l'heure c'était à moi de faire des confidences à Michael. D'abord parcque je n'ai pas envie de lui cacher qu'un homme le soupçone de banditisme et aussi pour réengager une conversation qui avait tendance à resembler à une discussion entre deux dépressif sourd et muet.
"Professeur, je vous disais qu'un homme est venu chez moi ce matin. Un Suisse, il s'appel John quelque chose.
et figurez-vous qu'il vous crois impliqué dans l'attentat d'hier et qu'en plus il me propose un boulot à l'ambasade."
Vous n'avez jamais vu le professeur qui vous regarde d'une tel façon que vous ne savez pas s'il va vous cogner ou hurler? Eh bien là à l'instant je le vois. Il me regarde fixement dans les yeux sans me dire un mot paralysée par mes mots. On aurait dit que chacune de mes syllables étaient autant de poignards planté dans le coeur. Au bout de ses quelques secondes qui parrurent des heures il se décida enfin à me répondre.
"John Vanshëlhufel! Mon ami vous êtes mal, il s'agit d'un homme de main du groupement, je peux vous assurer que le jour où vous le reverrez il y aura un mort. Cette homme est d'une cruauté rare. Il a kidnapé la fille de l'ambasadeur suisse en Belgique pour pouvoir avoir un poste en vue dans l'ambassade."
"Mon dieu, c'est horrible! Mais j'ai reçu cette homme chez moi. Heureusement je n'ai ni femme ni enfant. Vous pensez donc que je ferais mieux de ne pas allez au rendez-vous de demain?"
"Certainement pas mon ami, vous n'y surviveriez pas! Je vous conseil plutôt de fuire et de ne surtout pas rentrez chez vous."
"Dommage, pour une fois qu'on me propose du boulot. Mais dites moi, si je ne rentre pas chez moi, qui va s'occuper de Robert?"
Le professeur semblait avoir repris de poil de la bête. Quand soudain...
"Bang!"
Pour la seconde fois en deux jours le livre s'illumina. jusque là, je n'avais même pas remarqué qu'il était là, sur la petite table en bois du salon du professeur. Le spectacle était toujours aussi incroyable. c'est véritablement magique de voir ce livre en argent briller de ces milles éclats. La lumiére était toujours aussi belle apaisante. Elle agissait comme une drogue, plus je la regardais et mieux je me sentais. le phénomène dura encore quelques instant puis, comme hier, la voix féminine se fit entendre.
"la personne part, les erreurs reste"
Deux secondes après la fin de cette phrase les murs et le toit de la maison se sont effondrés.
Je ne me souviens plus de rien après, je me suis réveiller deux jours plus tard à l'hôpital Saint Jean de Bruxelles en compagnie du professeur et d'un medecin grabataire qui regardait distraitement mon dossier. C'est un homme de grande taille, les cheveux blancs, une paire de lunette sur un nez long et fin, le dos légérement courbé en avant, et de longue jambe fine que recouvrait un pentalon en velour d'un age aussi avancé que lui. A quelques pas de lui une infirmière et un collègue discutait de notre cas.
Mais revenons à notre vieux docteur. Son comportement me semble étrange. Depuis que je suis réveillé, mais j'ai bien fait attention de ne pas me signaler, il n'a jamais regarder le moindre des dossiers qui lui était présenté. De plus il passe son temps au téléphone à donner des informations sur un certain "Daziel".
Enfin il semble m'accorder un peu d'attention. c'est dingue non? même mourrant personne ne semble s'intéresser à moi.
"Alors mon jeune ami, on l'a échappé bel hein? Et Mon compatriote, monsieur Vigaux aussi!"
"Docteur, c'est un vrai miracle, quand j'ai sentis le mur s'effondré sur moi, j'ai bien crus ma dernière heure venue. heureusement, par je ne sais quel miracle nous en sommes tous indemne."
"Fort heureusement oui, excusez-moi mais j'ai d'autre visite à faire aujourd'hui, je reviendrai vous voir dans un heure. d'ici là reposez-vous bien."